Bonsoir,
L'Océanix avec ces deux cabines sont le lieu de jeux de mes deux enfants (7 en 10 ans). Ils adorent véritablement ce bateau. (Je viens de leur demander, pour voir, si ils voulaient le vendre, et ils me répondent en coeur nooonnnnn!!!!...)
J'ai acheté le mien 3000 euros il y a trois ans avec remoque (très ancienne et frein HS mais avec carte grise) un moteur de 4 cv en excellent état, un enrouleur et génois neuf, mais avec la grand voile, grément dormant et un spi d'origine.
je sais que certains Océanix dans leur jus se vendent dans les 2000 voir 2500 euros en état de naviguer, parfois avec une remorque (sans carte grise)... mais il faut voir l'état du bateau...
Le lest mobile doit être d'environ 200 kg, et est complété par je ne sais quoi dans la fausse quille. On arrive à un bateau très largement lesté dans sa quatégorie. Son poids voisin de 700 à 750 kg en atteste. Par ce déplacement, le voilier est plutôt un petit voiler de père de famille, comme la certainement voulu son architecte, Mr Herbulot. La coque est cepandent très ronde, les premiers degrés de gîte son rapidement pris, mais la lourde quille mobile fait rapidement effet. De plus, le tirant d'eau est limité, ce qui réduit l'effet de "croche pieds" de la quille au près. Avec trop de gîte la coque dérape, limitant d'autant sa gîte. Pour l'instant je me suis toujours senti en sécurité sur ce bateau. Même en faisant les idiots avec un cousin resté à la contre gîte par vent soutenu au près...
L'axe de quille est en inox et très largement dimensionné. Mes craintes viennent plutôt des renfort en acier entourant cette axe... Mais aucun récit de mauvaise surprise de ce côté là ne m'est encore arrivé aux oreilles...
Le treuil est très simple à changer pour environ 30 euros (je viens de le faire.) Des modèles preques semblables à ceux d'origines se trouvent encore dans les boutiques.
Pour ce qui est des échouages, la coque, ancienne, doit être (comme dans les habitudes de cette époque) très largement dimensionnée. Se qui est plus ennuyeux c'est la mollesse du pont en sandwich délaminé. Mais bon, même en sautant dessus je ne passe pas à travers...
J'ai entendu parler de quilles coincés dans leurs puits... Mais je pense qu'avec une vérification régulière, il est possible (vu la facilité d'acces) de décoincé un début de blocage avec une barre à mine et un marteau si les 200 kg de lest ne suffisent pas à faire descendre l'ensemble. (Je me souviens de la dérive de mon ancien Flirt après deux mois d'échouage au rythme des marées...) l'astuce est peut-être ici de ne pas remonter "à bloque" la quille dans son puit, de façon à pouvoir utiliser la force du treuil dans le sens de la montée, pour un éventuel déblocage...
Il y a eu deux versions (insubmersible(nouvelle) ou non(ancienne)). Si vous avez des coffres partout, et plein de rangements, il n'est pas insubmersible.
Mon capot avant est lui aussi à renforcer.
Les nouvelles portes de cabines tendances sont en plexiglass!
Je n'est aucune expérience pour remonter les casiers.
Au port la différence de stabilité entre quille haute et basse est très faible voir imperceptible. Nous sommes alors avec de faibles angles de gîte, et c'est alors la forme de la coque et le poids du bateau qui peuvent influer sur la stabilité. Le poids est assez élevé, mais la coque est ronde... on arrive donc à une stabilité moyenne lorsque l'on se déplace à bord.
Pour ce qui est le la marche sous voile, ce bateu m'épate. Avec son allure de pèche promenade je suis souvent surpris de sa bonne volonté à avancer. Nous avons eu par exemple l'occasion, cette année, de tourner autour d'un California 6.6m. Il est vrai que le notre n'a pas de moteur en puit, et que la coque est toujours propre.
Mais sa principale qualité est sa très grande maniabilité sous voiles. Il m'est arrivé des pannes de moteur, ou je sais qu'avec un autre bateau je serais allé me frotter contre les enrochements du port.
Je comptais changer de bateau, pour un six mêtres (quillard ou non), mais je ne pourrais plus alors le mettre sur sa remorque sans grutage, ni le mâter seul (je trouve déjà le mât d'origine de l'Océanix très lourd) . Pour des sorties à la journée, se serais idiot d'avoir des contraintes supplémentaires. Ce bateau est sûr, ne me coûte presque rien et correspond totalement à nos navigations. Même avec un six mètres le confort ne serait pas idéal en croisière. Il vaut peut-être mieux garder son petit bateau et louer un plus gros lorsque l'on veut véritablement faire une sortie d'une semaine... J'y viendrait certainement, mais je pense de toute façon garder mon Océanix pour l'instant.
Si ça c'est pas de l'amour...
Serait-il possible que je place votre mail et le mien sur le Forum des Océanix... Peut-être d'autres réflexions viendrons.
Très amicalement.
ROBERT Damien.